Le tir Beursault est un tir traditionnel du Moyen-âge. On le pratique dans un jeu d’arc ou jardin d’arc. Il existe surtout en Picardie et en Île de France.
Un Jeu d’arc ou jardin d’arc se compose de deux buttes (cibles) opposées et distantes d’une cinquantaine de mètres. Ces buttes s’appellent butte d’attaque et butte maîtresse. Entre les deux une buttes se trouve une allée centrale dénommée l’allée du Roy.
De part et d’autre de l’allée du Roy se trouvent deux allées de dégagements aussi appelées allées des chevaliers. La sécurité est assurée par des panneaux de bois de 4m de hauts appelés « gardes » placés de part et d’autre et tout au long de l’allée du Roy. Chaque butte est gérée par un archer qui a la charge de la sécurité, du marquage du marmot.
La tradition veux que les buttes soient toujours garnies en permanence de leur blason même lorsqu’il n’y a pas de tir, faute de quoi on dit que la butte « pleure ».
LE JOUR DE LA SAINT SÉBASTIEN, QUI A LIEU LE 20 JANVIER. LA COMPAGNIE SE RÉUNIT POUR ORGANISER UNE CEREMONIE.
APRÈS LE TIR DANS LE JEU D’ARC, LE NOM DU MEILLEUR TIREUR EST INSCRIT SUR UNE FLÈCHE EXPOSÉE DANS LA SALLE D’ARMES DE LA COMPAGNIE.
En 288, Dioclétien lui reproche sa conduite et tente de le persuader d’abjurer sa foi, Sébastien refuse. Dioclétien ordonne alors aux soldats Mauritaniens – habiles à l’Arc – de se saisir de lui et de le mettre à mort. Sébastien est lié à un arbre et ses propres archers lui tirent dessus le laissant pour mort. C’est alors qu’Irène, veuve du martyr Catule, venant donner une sépulture à Saint Sébastien, s’aperçoit qu’il respire ; il est vivant ! (Certains pensent que ses hommes, en raison de l’affection qu’ils avaient pour lui, évitèrent soigneusement de toucher un organe vital).
LES CARTES SONT TOUJOURS DÉCORÉES PAR LE MEILLEUR ARCHER DE L’ANNÉE PRECEDENTE.